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You are for me, formidable*…

 

        Hélas meurtri, blessé dans ta chair et dans ton âme, toi, Michel Barelier qui ne peux plus nous nourrir de ton chant, de ton charisme, de ton formidable talent, tu as déjà tout donné, à nous tous tes compagnons en musique. Ah ! Ces veillées « Chez Roger », authentique café de pêcheurs à la Madrague-Montredon  situé aux confins de Marseille où tous les mardis soirs pendant des années tu tins scène ouverte pour tous tes copains - chanteurs sans public pour certains dont c’était le jour de gloire -. Nous nous sommes abreuvés à ta source, rassasiés à la table de ton amitié et de ton talent. Nous en sommes repus jusqu’à la fin des temps car nous avons eu le privilège de partager cette messe-là.

Toi qui as su tant donner sans jamais rien prendre, sache que nous te sommes reconnaissants d’avoir si bien su nous aimer. Sois remercié pour ces moments d’intense joie que nous as fait connaître dans la chaleur de ton giron, dans l’immensité de ton cœur à jamais inconsolable.

 

Aujourd’hui à l’heure où ce relis ces lignes tu nous as quittés un 21 juin, jour de la fête de la musique : tu as jugé bon de nous planter là, rejoignant ainsi Marcel qui avait été ton prof d’harmonie au Conservatoire, pour aller faire un « bœuf » tout là-haut.

 

* Chanson de Charles Aznavour que Michel Barelier a tant de fois interprétée



30/10/2015
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