"Il ne restera de nous", chanson de Philippe Forcioli, notre ami troubadour
Il ne restera de nous
Qu’une poignée de sable
Le souvenir très doux
Des heures passées à table
À partager le pain d’amour
Et des paroles comme cascades
Il ne restera de nous
Qu’un soleil d’évidence
Dansant nu et très fou
Sur l’autel de l’enfance
Et brûlant gris tous ses cheveux
Au mystérieux de l’existence
J’ai poussé jusqu’aux berges de nous
J’ai poussé la ballade
J’’ai bu tous les vins doux
Des larmes camarades
Le désert est un océan
Et l’amitié un coquillage
Je m’en vais jusqu’au bout
De ma vie de bohème
Un poème à genoux
Sera mon chrysanthème
Ma mémoire est un grand labour
Des pas sonores de ceux qui sèment
Il ne restera de nous
Qu’une poignée de sable
Le souvenir très doux
Des heures passées à table
À partager le pain d’amour
Et des paroles comme cascades
Chanson de Philippe Forcioli